Pluviosité
annuelle moyenne (en mm) pour la période 1951-1989
(d'après L'Hôte et Mahé, 1996, modifié et
simplifié).
Les extrêmes
de pluviosité vont de l'absence quasi-totale de pluies
au Sahara jusqu'à plus de 4 m sur le littoral libérien
et aux alentours du Mont Cameroun (près de la frontière
avec le Nigeria).
La répartition des précipitations du nord au sud a une
allure zonale assez régulière jusqu'à l'isohyète 1000
mm (soit entre les latitudes 13°N à l'ouest et 9-10°N
à l'est). Plus au sud, cette régularité est rompue par
deux zones de sécheresse relative, l'une en Côte
d'Ivoire, l'autre, la plus marquée, au niveau d'un
couloir bénino-sud togolais. Ce couloir traverse le sud
du Bénin et s'étend jusqu'à la plaine d'Accra au
Ghana, bande côtière où il tombe moins de 1000 mm par
an, sécheresse singulière qu'on évoque parfois en
parlant de "l'anomalie d'Accra".
Ce déficit pluviométrique par rapport aux régions
limitrophes se traduit naturellement par une végétation
plus sèche, avec notamment une rupture du bloc forestier
littoral. Il explique la présence vers le sud
d'acridiens normalement beaucoup plus septentrionaux mais
aussi la répartition de certaines espèces forestières.
Des variations importantes
peuvent être notées au cours de cette période
1951-1989 ; on constate ainsi une baisse notable des
précipitations entre les périodes 1951-1969 et
1970-1989 que traduit la descente des isohyètes vers le
sud (100 à 200 km selon les pluviosités).
Bibliographie
:
L'Hôte et Mahé, 1996.- Afrique centrale et
de l'Ouest : précipitations moyennes annuelles (période
1951-1989).- IRD (ORSTOM) Éditions, Bondy, 1 carte.
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Carte complète consultable sur le site IRD : http://www.bondy.ird.fr/carto/pluvio.html
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